Comme vous le savez sans doute, je travaille depuis plus d'un mois comme chroniqueuse pour une radio locale, une radio bien de chez moi dont l'identité restera secrète (du moins, pour l'instant... vous imaginez bien que lorsque je serai célèbre, le monde entier saura où j'ai fait mes premiers pas). Une fois par semaine donc, les femmes sont à l'écoute (du moins, je l'espère!). Je leur concocte anecdotes et sujets de fond, interviews et brèves musicales, bref, une émission bien à moi à laquelle je travaille plusieurs jours à l'avance. En donnant ainsi de mon temps, je m'attendais à ce qu'on me donne de l'argent... mais il faut croire que le proverbe est faux, puisqu'aujourd'hui on me dit que "ça n'est pas dans la politique de la maison".
J'ha-llu-cine! Deux mois que j'ai quitté Paris (Julien Doré l'a dit, Emes l'a fait!), deux mois que je m'ennuie dans une ville où je ne connais plus personne, deux mois que je me dis que j'ai bien géré en trouvant si vite un travail à la radio... deux mois de merde, oui!
Histoire que tout cela soit clair dans votre esprit: je ne suis pas folle, lors de mon premier entretien, il avait été clairement énoncé qu'on me paierait à la pige. Et j'ai eu beau réclamer, relancer, insister... ici, tout le monde (ou presque) est dans le même panier! Le panier du bénévolat, ça s'appelle. Mais moi j'ai envie de l'appeler "le panier de l'arnaque du siècle", "le panier d'une association-qui-risque-pas-de-décoller-si elle-soudoie-ses-employés", "le panier de ces micro-structures qui vous exploitent jusqu'à la moelle (et ça, je connais) après vous avoir fait miroiter la lune"!
Qui veut de moi et des miettes de mon cerveau?
Commentaires
Tiens du travail sans salaire... Sa me rappel mes stages! Travailler plus pour gagner plus qu'il disait...