La vie est duuu-ure, parfois le chemin est long... avant de trouver un travail!
J'ai déjà famille et patrie, ouf. Seulement, "à chaque minute (je suis) écrasé(e) par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens pour échapper à ce cauchemar: le plaisir et le travail. Le plaisir (m')use. Le travail (me) fortifie."
Baudelaire avait raison, et j'ai choisi. Mais cela ne tient visiblement pas qu'à moi, de décrocher un job. Et pourtant. S'ils savaient à quel point j'ai BESOIN de travailler, s'ils savaient que je n'ai qu'une envie, celle de me retrouver derrière un bureau à réfléchir à l'idée du siècle, à écrire, à taper frénétiquement sur mon clavier, à passer des coups de fil (même si j'ai horreur de ça), à interpeller des collègues, à faire avancer la machine!! Car je passe par la machine. J'ai besoin de m'impliquer entièrement dans une société, travailler au compte-gouttes ne me suffit plus! I need stability!
Suis-je à la moitié, suis-je à la fin? En tout cas, je ne baisse pas les bras, et continue de rêver à une grande carrière de chroniqueuse adulée par ses lecteurs...