publié le lundi 16 mars 2009

Le jour où je suis devenue écolo

 

Une affiche que j'ai réalisé il y a un an dans le cadre d'un concours publicitaire sur l'eau de Paris. 

 


Gentilles remarques

 

1. annielamarmotte  le 16-03-2009 à 15:42:14  (site)

j'aime......

2. emes  le 16-03-2009 à 20:55:07  (site)

merci! j'aurais aimé que le jury pense comme toi...

édité le 16-03-2009 à 20:56:38

3. annielamarmotte  le 17-03-2009 à 10:42:58  (site)

est ce que je peux la mettre sur mon blog avec un lien?

4. emes  le 17-03-2009 à 14:36:35  (site)

Tu peux tu peux

5. x3HoOBoyx3  le 17-03-2009 à 16:38:51  (site)

Pas mal ! Bon

 
 
 
publié le lundi 16 mars 2009

L'homme et ses mystères

 

Tandis que je m’attelle à visiter blog sur blog afin de participer aux votes des Vef Awards, mon homme se pointe, s’installe au lavabo et commence à se raser. Il faut savoir qu’il est un peu femme sur les bords dans la mesure où il sait faire plusieurs choses à la fois (la comparaison s’arrête là). Un premier coup de lame et il embraye sur les résultats du foot, niveau national (chose qui m’emmerde profondément mais je dois faire avec, d’autant que son objectif est de m’y convertir). La femme que je suis essaie alors de lire des articles tout en l’écoutant ne serait-ce qu’un peu, puisque ce gros malin a la manie de poser des questions pour voir si je comprends ce qu’il essaie de m’expliquer. Je ne m’en sors pas si mal, même si je ne peux évidemment pas me concentrer, et parviens à lui sortir deux ou trois bonnes réponses. Mais quelques grosses conneries se fraient aussi un chemin dans mes propos, et là, je me fais griller. 

« Combien de points a celui qui gagne ? » 

      -  « Gné ? Ba, plus que les autres ! » 

 

 

En fait, la réponse était 3. Ne me demandez pas pourquoi… 

 

 

 


Gentilles remarques

 

1. Homme se rasant aussi des fois  le 16-03-2009 à 18:52:29

Ba en fait, quand une équipe gagne elle marque 3 points. (1 en cas de match nul) Celui qui a la plus de point à la fin de l'année a gagné. (là Lyon, le PSG, l'OM et Bordeaux sont très serrés).

(Moi aussi je cherche à te convertir attention!)

2. Gadouille  le 05-04-2009 à 17:36:46

Ah ma Marie-So tu me feras toujours rire ! Garde surtout ta spontanéité !

3. emes  le 05-04-2009 à 17:58:33  (site)

Merci merciiii

 
 
 
publié le mercredi 11 mars 2009

Les petits guides des paresseuses

 


 

En ce moment, j'ai des lectures hautement culturelles qui occupent mon temps libre: Les petits guides des paresseuses. Non pas que je me considère comme l'une d'entre elles, mais on peut dire que ces livres qui leur sont destinés valent le détour! Il n'y a donc aucune raison pour que je leur en laisse l'exclusivité.

 

 

J'ai déjà dans ma bibliothèque "La santé des paresseuses", "Le corps de rêve des paresseuses", "Les paresseuses changent de vie", "La sexualité des paresseuses" et "Le régime des paresseuses". Actuellement, je suis sur le deuxième, et j'ai hâte de vous montrer le résultat! Plus sérieusement, cette collection est destinée à toutes les filles qui veulent se bouger (pas trop quand même) mais qui n'y arrivent pas seules. Et ceci aussi bien en matière de cuisine, que d'amour, d'Histoire de France, de savoir-vivre... there is no limit! En plus, la présentation est super sympa, colorée, avec des dessins de Soledad (www.soledadbravi.com).

 


 
 
publié le lundi 09 mars 2009

Le jour où j'ai dîné avec un inconnu

Ce soir, j’ai dîné à l’œil. Et avec un (quasi) parfait inconnu (comme quoi il est bon de mordre à l’hameçon de temps en temps). Une expérience aussi enrichissante que déstabilisante. Non pas à cause du facteur « inconnu », mais à cause de son caractère, à cet inconnu-là…

 

Il y a un peu plus d’une semaine, je rentrais chez moi en tirant ma valise de déménageur, mon sac à main sous le bras, à cause d’une anse cassée (il appartenait à ma grand-mère, d’où son état plus que vintage), et mon parapluie à la main. Difficile donc, de m’en sortir seule ; j’aurais été stupide de refuser l’aide que ce gentilhomme me proposait. Quelques minutes plus tard, j’étais chez moi avec une carte de visite et un « envoyez-moi votre CV » résonnant dans ma tête. Quelle chance ! A peine ai-je le temps d’être officiellement déclarée « demandeuse d’emploi », qu’on m’en propose un !

 

Mon CV envoyé et un entretien honoré plus tard (10 minutes top chrono), arrive ce fameux soir au resto. Excellent, au passage, tout près de ma rue, et pourtant je ne l’avais jamais remarqué (mais étant donné les prix pratiqués, à quoi bon ?). J’arrive un tout petit peu en avance, Monsieur a « réservé une table, comme toujours » (ça promet !), je commande de l’eau plate et j’attends.« Toc, toc » : à la fenêtre, mon inconnu de la semaine - ok, je connais son nom maintenant, mais cultivons le mystère. Une fois assis, un interrogatoire commence : t’as des frères et sœurs ? que font tes parents ? t’es catho ? quels sont tes rêves ? es-tu amoureuse ? depuis combien de temps ? beaucoup de « galipettes » avec ton copain ? - ça c’est dit ! Il a (peut-être l’ai-je un peu influencé) rapidement dévié sur les histoires d’amour. Et pas n’importe lesquelles, les miennes.

 

 

A l’origine, j’étais censée lire ses essais sur la prolifération de la paranoïa, de l’insincérité et des hommes sur la Terre, pour que l’on en discute ce soir-là (il me proposait un emploi de documentaliste sur le quatrième volet de son œuvre, why not ?). Et comme j’avais en tête un passage qui parlait des relations de couple, je l’ai lancé là-dessus… sans m’imaginer une seconde qu’il allait vouloir tout connaître de ma propre expérience ! C’est comme ça que c’est parti en vrille : j’en ai dit plus à un inconnu en 1h qu’à ma meilleure amie en quelques années ! Et ça n’est pas le vin qui m’a fait parlé, c’est lui. Sa manière de poser des questions indiscrètes semblait si naturelle qu’y répondre était la seule voie possible.

 

J’hésite à présent quant à ses intentions : s’intéressait-il à ma façon de vivre pour savoir si j’avais les mêmes convictions que lui (ça avait l’air de lui tenir à cœur) et envisager ainsi de m’engager pour son bouquin, ou était-ce un quelconque moyen de drague ? Parce qu’il faut savoir que Monsieur est un peu provocateur sur les bords, et je me demande s’il n’a pas tout simplement essayé de me déstabiliser pour connaître les limites de ma résistance, ou de ma naïveté, au choix (il m’a quand même dit que si j’avais accepté son invitation, c’était que j’avais une idée en tête, ou alors que j’étais carrément naïve – bah mon idée, c’est de travailler monsieur !). Le dîner se termine sur un autre sujet. Et moi qui était convaincue que j’allais repartir avec un beau contrat de travail… A présent la décision m’appartient et elle est difficile… il aura réussi son coup !

 

J’ai sorti de ma bibliothèque « L’art de la guerre » et les « Mémoires d’Hadrien », mais j’ignore si me remettre à la philo va résoudre mondilemme ; j’ai besoin de travailler, j’aime ce qui touche à l’intellect et à la littérature, mais les propos de mon inconnu sont empreints d’un tel cynisme… j’ai peur de tomber en dépression en faisant des recherches pour son « Petit manuel de survie par temps apocalyptique ». Enfin, voyons le côté positif des choses, j'aurais quand même gagné quatre livres et un dîner dans un resto chic!

 

 

 


 
 
publié le dimanche 08 février 2009

Dans la peau d'un théâtrophile

 

 

Au moment même où paraît cet article, la Halle aux Grains, nouvelle salle de spectacle à XXXX, fête son inauguration. Elle va permettre de promouvoir le théâtre sous toutes ses formes, et principalement auprès des jeunes. Je ne vais pas me répandre en discours, mais je tiens à dire la place importante qu’occupe le théâtre dans notre société actuelle et l’impact qu’il a sur chacun d’entre nous.

 

Depuis l’Antiquité grecque, on va au théâtre. Comme l’a écrit Schopenhauer dans ses Observations psychologiques, « ne pas se rendre au théâtre, c’est comme faire sa toilette sans miroir ». Et j’ose supposer que ce n’est le cas d’aucun d’entre vous. Pourtant, ce n’est pas obligatoire, mais c’est nécessaire. En effet, le théâtre est plus qu’un divertissement, c’est un besoin. Il a trois missions principales : une mission humanitaire tout d’abord, une mission sociale ensuite, et une mission nationale, enfin. C’est cette attention portée à la moralité, à l’honnêteté du message que l’écrivain fait passer sur la scène, qui se réfère au but didactique du théâtre : il prépare les enfants à ce qu’est la société. Si parmi nous, nombreux sont ceux qui ont l’habitude de s’identifier à un personnage, c’est parce que l’impact du « vivant », le contact direct avec cet art, traduit nos conflits, nos peurs et nos espoirs.

 

Car le théâtre n’est pas seulement un lieu pour les spectateurs, mais aussi pour les acteurs. Il est utile à la culture de tous. Il ne suffit donc pas de lire une pièce de théâtre : seul le spectacle permet d’en développer toutes les dimensions. 

 


 
 
 

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