Il paraît que, pendant l'effort, si l'on visualise ses muscles qui travaillent, le résultat s'en ressent.

Il faut que je visualise mon cerveau... 

-  je pourrai préparer de bons petits plats (la cuisine comprend un four et une cuisinière) d'autant qu'au supermarché du coin, c'est légèrement moins cher qu'à Monop'

- si je veux héberger un p'tit chat, il sera HEUREUX 

- les grosses fiestas seront désormais envisageables (et les gens ne seront pas obligés de venir avec leur chaise!) 

- qui dit canapé dit pas de sieste à toute heure (dans la chambre de bonne, il n'y a qu'un lit, alors ça donne des idées)

- je pourrai me remettre à la flûte traversière et au chant sans déranger personne (surtout moi)

- enfin de la place dans les armoires (deux fois 2m de haut contre un petit placard d'à peine 1m, c'est le Paradis!) 

- une armoire à pharmacie qui ferme à clé (idéale pour m'interdire l'accès aux cochonneries que mange mon homme) 

- plus besoin d'attendre le week-end chez ses parents pour prendre une douche

- plus besoin de faire le guet pour aller aux toilettes quand on est en pyjama 

Et le meilleur...

- je pourrai faire bronzette dans le jardin tandis que mon homme s'affairera au bricolage! 

Après un somptueux oeuf à la coque dégusté dans le noir, je profite de cette heure sans électricité (bon, je sais, à la base c'est sans lumière, mais j'aime autant en faire plus, quand je vois mon homme me rire au nez et ma meilleure amie me dire: "éteindre les lumières!? Pourquoi donc?") pour faire quelque chose qui n'en nécessite pas - non non, mon Mac n'est pas branché sur le secteur! J'écris donc dans l'obscurité, les trois bougies qui m'éclairent ne m'étant pas d'un grand secours, et je me bousille les yeux. Que ne ferais-je pas pour ma planète? (et voilà, je viens de les frotter mes p'tits yeux, pile le jour où j'ai opté pour un regard charbonneux!). Enfin, tout ça pour venir nourrir les pages de mon blog, parce qu'il le vaut bien (z'êtes pas d'accord?)...

J'ai passé une super après-midi, malgré la pluie: à peu près une fois par mois (en fait, tout dépend de nos emplois du temps respectifs), avec une bande de copines, on se donne rendez vous à 13h, au Tropic Café (notre QG). Et même si on doit attendre la dernière recrue avant de commander, même si on s'est déjà vu y'a pas longtemps, même si on n'a partagé que deux années (voire une seule pour certaines) dans l'école qui nous a fait nous connaître, même si même si, et bah on est toujours aussi enthousiastes de se voir et nos conversations, hautement philosophiques, je les aime.

Voilà mon petit cri d'amour pour ces déjeuners entre filles, que j'espère voir durer jusqu'à nos 40 ans et plus encore (c'est vrai que c'est quand même plus sympa qu'un dîner toute seule dans le noir comme ce soir!) 

J'ai tout récemment (avant-hier, en fait) commencé des recherches pour un projet de livre, et j'aurais besoin de votre avis sur quelques questions. 

- Quels livres/auteurs est-il impensable de ne pas posséder dans sa bibliothèque personnelle (quand on est en âge d'être indépendant, je précise - pas de Cascade, Chair de Poule ou autre Bibliothèque Rose!)?

- Aujourd'hui, que considérez-vous comme un "classique"?

- Trouvez-vous plus important d'avoir une bibliothèque bien remplie en quantité ou en qualité?  

Pour l'instant, je m'arrête là, mais ne criez pas victoire trop vite! Je compte sur vous pour me donner des réponses développées et objectives, bien sûr.

Aujourd’hui, c’est mercredi. Et qui dit mercredi dit… dessins animés ! Ah, ce que j’aime me poster devant la télé et prendre mon petit déjeuner, sans penser à rien d’autre… C’est agréable, et ça peut compenser une matinée trop nuageuse. En revanche, ce qui n’est pas agréable du tout, c’est d’entendre, à 11h30 tapantes, des cris à sa fenêtre.

Dans ce cas, voici l’attitude à adopter : d’abord, tu l’ouvres (ta fenêtre, pas ta bouche) pour vérifier que ça n’est pas un voisin qui a mis la musique à fond, ensuite tu la fermes (cette fois, ça peut être la bouche ET la fenêtre) parce que tu ne peux rien faire pour calmer les élans d’une manif’ (sauf si t’es président), et enfin, tu subis en te demandant pourquoi ils ne bougent pas de sous ta fenêtre.

Bon, je suis allée voir sur Internet, et apparemment ce sont des salariés de Continental, venus de l’Oise, qui ont « exprimé leur colère » en bas de chez moi (pourtant, j’y suis pour rien dans cette affaire, j’vous jure!). Ils ont même mis le feu à des tas de pneus. Et, si j’ai bien compris, c’est aux CRS que je dois leur présence prolongée, tout ça pour protéger l’Elysée ! Pfff.