Attendre, toujours attendre… cette fois, je décidai que faire la queue pour un simple éclair, c’était n’importe quoi. Allez hop, hop, hop, poussez-vous, laissez passer ! J’entendis les gens grommeler : « Non mais, pour qui elle se prend celle-là ? ». Peu importe, une fois arrivée devant la boulangère, j’avais fait mon choix : café. Je prendrai un éclair au café. Mais avant même que j’ai ouvert la bouche, cette dernière me lança un regard noir en disant :« Vous pourriez attendre votre tour, Mademoiselle ! » Je lui rétorquai que j’étais pressée et que je désirais un éclair au café. « On n’a plus que chocolat, je suppose que ça ne convient pas ? » Elle énonça ces mots avec un tel sarcasme que je compris immédiatement qu’elle voulait en finir avec moi. « Si, si, mettez-le moi. » Je lui tendis la monnaie (je connaissais par cœur le prix de l’éclair, ici) et lui arrachai le paquet des mains pour m’enfuir à toutes jambes. J’étais furieuse. Rien n’allait ce matin : les gens médisaient sur mon compte, il n’y avait même plus ma pâtisserie préférée… « VLAN ! » Je venais de jeter mon éclair conte la vitrine de la boulangerie. De toute façon, je n’ai jamais aimé le chocolat…
Pour ou contre l’intervention de célébrités dans les causes humanitaires ? Adriana Karembeu, Georges Clooney, Laetitia Hallyday, Brad Pitt et Angelina Jolie… autant de noms qui nous font rêverpar le glamour qu’ils évoquent et la richesse qu’ils représentent. Et cette richesse, ils ont décidé de la partager. Est-ce pour avoir bonne conscience ? Pour se faire bien voir des moins riches ? Ou leur vie ne pourrait-elle véritablement prendre sens sans ces actes de solidarité ? Ou bien, autre raison qui serait tout à leur honneur, se servent-ils de leur célébrité pour faire connaître la cause qu’ils défendent et ainsi inciter les gens qui les admirent à les imiter ? Le pouvoir d’une célébrité est réel, mais est-ce bien moral ? En même temps, ne peut-on pas faire abstraction de la morale lorsqu’il s’agit de soutenir une bonne cause ? En temps de guerre, les lois n’ont plus lieu d’être respectées, mais qu’en est-il pour l’aide humanitaire ? Les lois ne constituent-elles pas un frein à bien des progrès dans ce domaine ? Si l’on doit, chaque fois que l’on veut agir pour le bien d’autrui, consulter la loi, toutes les BA n’en seront que retardées et pourtant, il faut souvent agir dans l’urgence, notamment quand une vie humaine est en jeu.
Dans la famille des transports en commun, je demande le métro… mauvaise pioche !